Italie, Juillet 2021

Me voici de retour après quelques mois d’absence, vous ne m’avez même pas lu, vu connu comme reconnu que je m’en étais allée sans même avoir pu publier. Je vous entends déjà et je vous réponds : Ça va ! 

J’ai eu le vague à l’âme…  et pas mal d’emmerdes surtout, les hommes voilà tout.

En toute transparence cette année fut folle mais appréciable oui appréciable. À la découverte de soi-même et de mon hypersensibilité aux motifs rayés. Un choc, une réalité. Un jour vous comprendrez. 

Tout un cirque atypique qui a tendance à prendre le dessus, je vous annonce donc que nous allons dévier de sujet en sujet et cela plus d’une fois. Se perdre dans sa tête, quelle usure… Mais l’aventure d’être soi, ça c’est unique comme voyage ! L’hypersensibilité un « don » sur lequel nous y reviendrons. C’est important de bien comprendre les choses notamment lorsque les gens prennent la peine de comprendre au lieu de juger ! N’est-ce pas ! ? Les cons, pardon. 

Tout cela pour vous dire que j’ai dû m’absenter cet été ou l’été dernier ça ça dépendra de quand vous me lirez. Bref, partir pour faire le bilan après la découverte de celle que j’étais réellement entre mes milles et un états d’âmes, la gaité intense, les larmes de joie laissant place à la rumination, le stress, la solitude, l’angoisse et l’insomnie qui tirent finalement vers l’ennui, il fallait bouger de là et illico Presto donc autant faire les choses bien et non dans la demie mesure tout en prenant la poudre d’escampette et un peu à l’aveuglette direction l’Italie ! 

Je souhaite rester ‘’évasive’’ vous racontez en détails donnerait bien trop d’informations à celles qui me regardent de loin, elles sont là, je le sais, je le sens et je n’aime pas les méchants. Mais également mes parents qui seront probablement mon petit public, mes fervents lecteurs lors des prochains 16 heures des mercredis après-midi comme celui ci, alors essayons de peser les mots car c’est malgré tout entrer dans ma vie privée devenue un véritable jardin public. Je l’ai voulu on assume. 

J’arrête à présent de m’étaler et m’empresse de vous raconter.

Lunettes de soleil, petit paréo et tout le toutim, Andiamo ! 

Août 2021, les beaux jours sont de retour, la picouse est effectuée, eh oui moi aussi, ‘’protégée’’ en essayant de profiter jusqu’à la prochaine tuile qui nous tombera sur le coin du nez, je ne suis pas négative non mais plutôt réaliste, alors autant vivre les choses à fond ! À FOND !

D’origines italiennes, le pays me parle énormément tant pour ses paysages que pour sa nourriture qui me creuse bien souvent un trou béant à l’estomac et parfois ne me laisse insensible aux paroles d’un ‘’bellâtre’’ à l’accent chantant notamment lorsque ces dernières percutent mes sentiments. On aurait pu y croire et j’accentue intensément sur le on aurait pu. Voilà c’est ça. 

Si à l’ITALIE ! Si au soleil, si à la mer, si à l’Amore (ou pas encore non) Mais oui à tout ce qui peut représenter le bonheur et la chaleur, bien loin des manipulateurs. OUPS ! Pardon… J’arrête. 

C’est direction Milan que j’ai pu poser bagage au singulier, je précise que j’y suis arrivée. Milano, le temps d’un moment, le temps d’un instant, afin de passer une nuit face à sa Cathédrale le Duomo Milano.  BELLISSIMO ! 

Mais surtout profiter des petits plaisirs gastronomiques en A : pasta, mozzarella, grappa, nocciola et toutes autres saveurs qui font battre mon cœur. Fort il bat ! 

Le Nord puis reprendre la route vers le Sud pour une virée à deux ou à trois enfin tu ne le seras pas mais pour 5 jours de folles aventures à la découverte d’une partie du pays qui me laisse un souvenir des plus sucré sur une peau qui a eu sacrément du mal à virer au doré ! Je me suis obstinée, bêta carotène, UV et tout le toutim, peau de rousse… C’est la vie !

Bon, mis à part avoir du se tartiner de l’indice 50, les vacances de toute manière c’est le pied. On se casse loin de tout ce qui… (excusez-moi de l’expression mais nous embête, nous fait chier) Sinon on ne partirait pas si Madame la vie était si drôle ici. Alors on part pour découvrir, pour s’enrichir de souvenirs, parfois, souvent, avec moi sûrement mais fortement moins le portemonnaie qui reviendra probablement plus allégé que jamais, le panier percé on ne peut guerre avoir toutes les qualités… mais je vous le promets que l’on aura vécu. Riche d’expériences ! C’est ça aussi le but de la vie.  

Et puis qui dit expériences dit connaissances, c’est tout aussi important de faire pencher la balance face à la bêtise qui est devenue si confortable pour un nombre incalculable d’individus « légers », heureux de cultiver le jugement car penser demande bien trop de temps et encore plus d’effort, et oui ici les simples d’esprits qui semblent bien souvent avoir tout compris en ne se souciant guerre de la vie comme d’autrui. L’expérience, la culture creuse un sujet houleux qui me fait m’égarer et me fait bien trop hurler alors revenons au fait : L’Italie, nous allons y arriver.

J’ai vu du pays, du nord au Sud sur les chemins les plus ensoleillés, j’ai vu la vie en bleu et les ciels étoilés de la côte Amalfitaine, Positano qu’est-ce que c’était beau ! Cheveux au vent sur mon bateau, nullement le mien bien évidemment, verre d’Apérol à la main, c’était ça la vie la vraie (Presque) La liberté ! Je revivais !

Se sentir vivant ! Goûter aux mille et une saveurs du bonheur ! Entendre le bruit des vagues au détriment de l’horrible klaxon du tram, l’odeur de l’eau iodée au lieu de l’évier bouché, la sensation du sable chaud sous les pieds face au tapis habité par cousin machin (famille Adams pour situer) Le goût citronné du limoncello que je rêve de vendre sur les marchés, au détriment de continuer à badger sur d’autres marchés ici financiers, à un mot près, HÉLAS ! 

Bref l’Italie m’aura apporté une bouffée d’oxygène dont nous méritons tous ! Et dont j’ai tant rêvé. Court mais intense, la Dolce Vita ! C’est ça !

Mes origines provenant du coté maternelle me montrent à quel point l’Italie c’est quelque chose qui est ancré en moi mais avec un peu de recul, je dois avouer que je reste malgré tout une bonne Franchouillarde avec un F Majuscule, une sacrée même ! Et pas qu’un peu. Je reste le genre de Nana avec des ‘’manières’’ ( faux self tu connais ) mais qui ne peut faire qu’à sa tête par le fait : de couper mes pâtes face à toute la Famiglia (Fait), mettre du parmesan sur mes vongoles (aussi), diminuer les mots du genre : San Pe, mozza, apero, (fainéante un peu), râler car j’avais le mal de mer (ça va), revendiquer que nous Français possédons les meilleures viennoiseries (aussi c’est dit) et enfin ce n’est pas parce que nous n’utilisons pas de bidet que nous sommes sales ! Nan mais Ehh ! 

Sinon Ti Amo Italia, j’ai eu mon coup de cœur pour toi (Cet été) Mais un peu moins pour les baratineurs du coin. Ça… c’est du vécu et du déjà vu ! (Spéciale Dédicace, un peu comme cette jolie mélodie : Capri c’est fini) 

L’expérience, voilà, ce qui me permets de vous raconter ce chouette parcours s’étant achevé à Roma, après visites et carezza c’est quelque chose que je vais garder à moitié secret ou pas. Mais qui m’aura permis de ressentir celle que j’étais à travers cette hypersensibilité exacerbée, en me perdant vers mille et un chemins ou tout ressentir si fort devient à la fois une bénédiction mais tout aussi grande et déconcertante lorsqu’il s’agit de son opposé, notamment lorsque vous apprenez que vous vous êtes fait bernée. Bam ! 

Ciao ciao !! 

BIG PS : Je ne pourrai nier que je suis nostalgique de ce que j’ai vécu, comme tout autre voyage, mais celui-ci c’était spécial en effet, c’était le début d’une nouvelle vie avec mon hypersensibilité plus si affinité, s’accepter, accepter sa personnalité, accepter de faire des erreurs souvent et encore qui me permettent de vous les raconter sur papier mais aussi vous guider, sans oublier que tout peut recommencer et en mieux ! Tel que revivre l’Italie en Famille, c’est ça l’amour aussi. Je vous donne les bonnes adresses de mes précédents voyages lors de la rédaction d’un article dédié aux vacances un peu plus structuré que ma vie sentimentale bien trop souvent entre guillemets.

Baci baci