Prenez place et installez-vous confortablement

Clin d’oeil à mon hypnothérapeute qui m’a beaucoup apporté et qui pourrait être solution à ce sujet, ce fléau loin d’être rigolo. Le burn out ! La plombeuse d’ambiance est de retour mais avec humour.

Aujourd’hui, Mercredi 26 octobre 2022, je tiens à vous préciser que je m’y prends tardivement afin de remettre au goût du jour un article, une histoire datant, mais raisonnant comme une bombe à retardement, bel et bien présent, et sans cris égard avant qu’il ne soit trop tard. Ne pas savoir dire non, gérer d’un peu trop près les milliers de taches allouées à notre emploi du temps préféré comme son opposé mais surtout bien trop souvent étoffé, il m’est arrivée de craquer, de sombrer vers les abysses qu’involontairement nous nous creusons.

J’ai beaucoup écrit sur le burn out car beaucoup d’entre nous pensent qu’il s’agit uniquement d’un trop-plein d’ordre professionnel, d’une gestion chaotique des taches demandées, mais en réalité le sujet est bien plus vaste et profond, comprenant le quotidien général comme le bien plus personnel qui bat de l’aile.

Je l’ai vécu de nombreuses fois en tant qu’ex-salariée, jeune femme célibataire et presque mère au foyer, presque… non je n’ai pas d’enfant. Mais depuis, ma vie comme mes habitudes ont changé et cela ne m’empêche pas de rencontrer encore d’autres difficultés qui seraient susceptibles de m’amener à dire merde et de tout envoyer bouler. Cependant, je tache de mener au mieux cette nouvelle éclaircie que j’ai moi même entrepris afin de mériter une toute nouvelle vie à qui je souris. Il ne sera point question de vous la raconter aujourd’hui… patience ! Mais demain en dira long sur ce chemin.

À savoir, qu’il est difficile de se relire plus d’un an après, même deux années, de faire comme si de rien était ou comme si tout était encore là… mais les souvenirs sont nombreux alors c’est à travers ces lignes que je me dois de vous raconter l’histoire du trop plein devenu tremplin. Je souhaite également mettre en lumière celles et ceux qui m’auront permis d’avancer aujourd’hui, mais surtout réaliser que je n’étais tout simplement pas dans « la bonne vie, place, endroit et avec les bonnes personnes parfois » Espérons que ma créativité devienne récompense, notamment par toutes les larmes qui ont su en découler, car c’est avec acharnement que je me donne corps et âme à tout ce qui me fait avancer en ayant appris à m’écouter. Il vaut mieux tard que jamais !

Luxembourg Mars 2021 c’est à vous !

Chers Full Sentimentalos,

Tout ce précédant charabia afin de vous exprimer mon ressenti, celui qui est apparu en me levant ce matin, celui de la fatigue inhabituelle, notamment lors de l’effroyable crie du réveil. Non, il n’est pas trois heures du matin ma fille mais bien sept heures. Et pourtant il m’est impossible de poser le pied au sol, je n’ai plus de jus, plus d’énergie, plus d’envie, une mine terne similaire au ciel gris et pourtant, rien n’a commencé et me vois sacrément ravagée par l’insomnie qui a su en découler.

Habituellement je suis le soleil, je chante sous la douche glacée, je suis aussi pimpante qu’apprêtée même pour aller travailler et notamment avec le sourire à la clé. Mais là… je n’y parviens pas… mon cerveau est embué, je me traine, je me lamente et me sens vidée comme si la fin de journée avait déjà pointé le bout de son nez, et à dire vrai, rien que de songer au trajet j’en ai déjà la nausée. Mais la réalité est là, personne d’autre que moi ne parviendra à payer le loyer, les factures, la voiture, bouclera la clôture etc. etc. etc. et voilà c’est ça.

C’est dingue, pourtant hier tout semblait si bien aller, semblait ouais, semblait beau, rigolo, mais peut-être pas assez pour laisser mon esprit divaguer vers la mer Égée comme Méditerranée, où je révèrerai de partager des moments colorés tout en disant ciao à toutes mes responsabilités. Vivre d’amour et d’eau fraiche, une utopie colorée dans un monde ayant perdu tous sens des réalités. Je rêve oui, cela nous est encore permis, je rêve de ciel et de terre, de mer et de paix, je rêve de dire fuck à la société, je rêve d’aventures, de m’en aller loin des cons, de rencontrer des gens sincères, fidèles, qui pourraient me donner des ailes pour mieux me reposer aux Seychelles, loin de toutes ces choses artificielles. Je rêve d’amour torrentiel et officiel, parfois caché car les autres seraient susceptibles de tout massacrer. Je rêve de temps accorder à ma Nona qui possède un cœur gros comme ça. Je rêve que mes écrits voient le jour afin de pouvoir vous témoigner tout mon amour. Je rêve beaucoup et j’adore cela, mais je ne possède plus de temps accordé à celui-là, la rêverie qui me conduit à la fantaisie, loin de la monotonie dans laquelle je suis conduit, et qui ne cesse de me rendre de plus en plus aigrie.

Le moral va mal, mais la société aura été en partie responsable de ce que nous vivons. Enfermée ici en respectant les règles imposées, aller de temps à autre pointer votre badge afin de montrer que vous existez, mais avec une bouche muselée par le masque imposé.

Je ne suis pas d’accord moi, je veux aller dehors, je veux aller danser, je veux déconner, déconnecter, je ne veux plus penser, porter mes talons aux pieds, fixer mon panier d’osier et me barrer cheveux au vent sur mon vélo citadine même avec ma voisine, mes cousines, mais même là on ne peut pas, les frontières, les distances, cette nouvelle tendance.

Bref,

Je n’ai plus de jus, d’essence, de carburant, d’énergie non seulement parce que je représente la monotonie, mais l’économie, elle aussi ne vit plus sa vie de jeune fille. Depuis la vague d’épidémies, chaque salarié est remercié d’avoir gentiment travaillé depuis des années, et pour les plus chanceux c’est venez comme vous étiez en devenant tous les métiers imbriqués, passant du boulanger au boucher, les effectifs ont étaient amputés, il est à présent nécessaire de tout savoir gérer tout en continuant d’être sous payé. Pour ce qui est de l’inflation cela va de pair, il va falloir gérer l’affaire. La Vita è Bella, voilà.

Néanmoins, à force de pleurer je pense que je parviens amplement à remplir la coupe à champagne afin de trinquer au nouveau monde, à l’injustice, mais surtout à ma crédulité, les hommes témoigneront à ce sujet. En effet, je suis la preuve vivante que le verre est toujours à moitié plein, il déborde même, la goutte d’eau, la larme, c’est ça.

Il serait intelligent et sage de stopper net la réflexion qui me tire vers le fond, de me présenter au bureau afin de mettre en œuvre ma créativité comme l’ingéniosité cachée, contrairement à ce que pourrait représenter l’amas de papier, de mail à vous dégouter, en plus des équipes à coordonner.

Je pense que je me suis trompé de métier mais vous savez… la trentaine passée, il serait réellement insupportable de se l’avouer. Avoir écouté sa famille c’est souvent précieux, mais fut loin d’être un choix judicieux. Comme le fait de toujours tout accepter sans émettre aucun Non catégorique dans son quotidien, dans ses journées, comme sa propre réalité. Le burn out est assuré, mais il faut malgré tout l’assumer comme assurer la to-do qui s’accumule au détriment de ma propre bulle que je créer, afin de me protéger des regards passagers des hommes costumés, ceux de la finance ne comprenant point ma propre souffrance. Par conséquent les taches s’empilent mais moi je me défile, tout en parvenant à maintenir la marche sur le fil. Remettre à demain parce que l’intérêt porté à la rentabilité n’a pour moi aucun n’attrait, aucun intérêt.

Je n’aime guère ce que je fais, je me sens inutile par ce tempérament fragile, provenant du passé ou de ma sensibilité ? Pourtant le génie quant à lui, il parvient à sensibiliser autrui ? Bien trop de questions… dans la tête de ceux qui rient en extérieur mais pleurent bien souvent dans ce fort intérieur. Alors je l’écris ici sur papier car je me sens malgré tout bien plus apaisée. Avouer à la hiérarchie que je ne suis pas faite pour ce métier me permettant de manger pourrait être libérateur mais quand sera-t-il du résultat de ce précédent labeur ?

De plus, la gestion quotidienne est devenue mortelle, j’ai malgré tout ce potentiel pour me donner des ailes mais les priorités doivent me freiner, en effet c’est seul que vous devez coordonner la vie la vraie. Clown triste parfois cette nana, déso mais c’est comme ça.

Être célibataire, célibattante, conquérante, c’est accepter la joie de la liberté mais c’est aussi être organisée, c’est parfois être salariée, plombier, ménagère, nounou d’enfer, c’est être une amie, oui ça existe encore par ici, c’est être gestionnaire en trésorerie, brasseuse de papier, écrivaine, un peu, au moins pour mes propres yeux, comédienne, c’est nouveau et je trouve cela rigolo mais aussi parce que j’ai bien trop longtemps joué la comédie dans un monde qui pue l’hypocrisie, je me calme, mais c’est ça la vérité, c’est se démerder.

La vérité c’est aussi d’accepter le désastre qu’est sa vie quand la goute a plus qu’éclaboussée vos propres pensées, c’est trouvé l’idée de génie pour se sortir du débâcle de sa vie qui deviendra probablement bien plus colorée en affrontant la réalité, que de continuer à dissimuler sous le tapis tout ce qui ne va pas, car je crois que le mal vient de là… En effet, j’ai voulu plaire à autrui en devenant une super woman, super nana, super modèle, super amie, super tata, super employée, super-ainée, super cool, super bonne, super… super fatiguée, oui fatiguée, la douce féministe est claquée d’avoir donné.

Lâcher prise, l’heure du bilan, ma psy me lisant tout en souriant, l’heure des trente ans, non je ne serai plus victime de cette vie, j’ai bien trop fait preuve d’habileté pour essayer de tout effacer tout en me convainquant de tout accepter, j’en ai bien trop fait les frais. Payer les pots cassés en devenant l’héroïne des hommes de ma vie, des amis avec qui ont rit, des gens médisants mouais… je suis loin d’être convaincue. J’ai longtemps accepté de porter la cape de l’accidentée des sentiments mais je pense à présent l’utiliser à bon escient, pour aller de l’avant.

Ce soir, je dois reprendre le théâtre, j’aime jouer le personnage de ma vie, celle que je suis avec des gens avec qui l’on se sent compris. C’est peut-être ça la vie, s’écouter, vibrer, penser différemment de ceux qui nous juge. J’aime plein de choses en fait, c’est-à-dire tout ce que je ne fais pas et notamment pour moi, le burn out c’est aussi tout ça.

Par conséquent, c’est après avoir tant répété ce schéma que je décide pour la toute première mais également pour la dernière fois de me séparer de toi charge mentale déplaisante, castratrice de ma vie et envies. Notre relation prend fin dès aujourd’hui. J’ai bien mieux à donner à autrui mais surtout à celle que je suis par le fait de commencer à économiser ma monnaie pour mes projets, que les thérapies que tu as su m’infliger.

Adieu, mais merci de m’avoir appris.

Full S.

PS il va falloir malgré tout organiser le changement, être clairvoyant, c’est important, le burn out c’est un peu comme un ex, ça ne s’oublie pas comme ça, il sera toujours trouver les maux pour vous coller à la peau.


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