Paris, le 31 Janvier 2023

Chers Full Sentimentalos,

Je vous écris tardivement, mais sûrement, bien évidemment pas le bon jour mais la bonne semaine quoique… (on n’a rien vu)

Avec la plus grande des sincérités, je voulais parler d’un autre sujet mais… non. Plus tard les amours peuvent attendre, drôle, drôle, très.

Alors, pour tout vous dire j’essaie tant bien que mal de mettre du piment dans cette vie aux allures fantastiques, féeriques mais surtout catastrophiques qu’est le personnage que je suis. La faute à qui à quoi ? à moi ? je doute, je l’ignore. Je pourrai vous parler de moi, de mes projets, de mes ambitions à devenir une femme encore plus forte que je ne suis devenue, HAHAHA (Faux, enfin si un peu) De mes tracas que je poste sans appréhension face à votre regard si bienveillant sur Instagram, annoncer que l’on est cocue est loin d’être ma plus grande réussite, comme évoquer d’autres faits glorieux que comprend ma vie passée, et de tout ce que j’ai pu accepter pour les autres qui se sont déjà cassée depuis l’éternité. Voilà et voilà donc, j’ai 400 slides de côté, on va se marrer promis, juré.

En soit, je pourrais vous parler de moi (encore) de ma personne (encore) de ce que j’effectue à l’heure actuelle (peut-être, ou pas) vous parler de formations, de courage, de transformation, de développement perso, de sophro, de psycho, de neuro, de mon cœur ramollo, de mes rêves de vie de bohèmes artistiques à n’en plus finir afin de vous montrer que tout est possible, vous parler également de coups de cœur, foudre, Chute. Nan, je déconne. Bref, aujourd’hui nous n’allons point parler de moi (dommage, je sais) mais d’une vérité qui est la suivante : Le rire, le gloussement, le ricanement, le pouffement. Hahaha

J’ai décidé de rire, ou essayer oui. C’est hilarant, je sais, notamment venant de celle que je suis, mais je vous assure qu’à la base des bases, c’est-à-dire loin des cons, je peux être sacrément drôle et j’adore ça, rire ! Ola oui.  

Cependant… la vérité est la suivante, je préviens, je ne vais pas vous mettre l’ambiance à la Patrick Sébastien et vous n’allez pas vous écrouler sur du Anne Roumanoff non plus, certains sont devenus humoristes donc je pense que l’on peut rire de tout à présent, mais perso je compte vous donner ma version du rire qui est la suivante : la vérité ! ON NE NOUS DIT PAS TOUT (FAUX !) Moi je vais être franche, cash pistache même.

On ne rigole plus, on a pris l’habitude d’être triste, affreusement triste. On va mal, affreusement mal, je le sais, je le vois, je le sens (génie la fille) C’est une vérité, un fait, prouvé. Peut-être encore plus que moi, portant tant d’élan, d’envies, mais je peine, pourquoi ? Parce que le rire n’est point-là.

Vu de cette manière, je suis en train de vous péter le peu de bonnes vibes, mais la vérité encore une fois, c’est que ce monde malade va mal (génie la fille BIS) et oui, le monde va mal et vous aussi, ah oui je vous assure que vous allez mal.

Bon, je ne suis pas là pour vous filer le bourdon, pour plomber l’ambiance et niquer l’atmosphère, (c’est vulgaire) Mais ça ne va pas et je le vois, le ressens intensément, sur moi, sur la vie et les autres aussi.

En effet, vous savez ce qu’il se passe ? On ne rigole plus, on a pris l’habitude d’être triste, affreusement triste. Du matin au soir sans même s’en rendre compte.

Pour entrer dans le vif du sujet, j’ai compris qu’avec le temps qu’on pouvait tout nous voler, notre portable dans le métro, notre sac sous la tour Eiffel, notre vélo dans l’entrée (tocard) notre chien, notre innocence, notre crédulité, mais sûrement pas notre sourire comme notre envie de vivre qui se caractérise à travers quoi hein, quoi ? Le courage, la résilience oui, mais pas que… la base… devine un peu… L’humour ! Ha ! Et oui l’humour, la clé, la résurrection, la transformation, la vie !

J’ai compris ces dernières années que ce qui me manquait ce n’était pas forcément un homme fidèle, des amis fiables, une famille compatissante, ou encore une activité épanouissante, (j’arrête.) Quand même si si…. Mais ce qui me manquait réellement, c’était rire. Je ne rigole pas, pas assez, je suis triste, je me réveille en tristesse, je me couche avec l’espoir, j’écris mes ressentis plutôt médiocres ici, mais je ne ris pas, ou peu. Et lorsque j’échange avec beaucoup d’entre vous, vous êtes devenus vous aussi sans joie. Attention, ce n’est pas un reproche, mais je le sais, car je suis comme vous en cette fin janvier, nous pleurons beaucoup, espérons sans cesse, mais nous doutons tellement de nous, de notre destin comme notre prochain. Alors on s’écarte, on s’efface, on se confine avec notre solitude, car elle nous tient chaud en cet hiver, et puis on se dit qu’au printemps ça ira mieux, on sera de retour grâce au soleil comme aux amours que l’on peine à croire et qui nous peine à nous voir.

Triste bilan, oui. Vous savez, rire ce n’est pas dissimuler ou oublier, rire c’est le meilleur moyen de vivre, de survivre même ! Oh oui.

Honnêtement comme personnellement, je ne peux pas faire une entrave sur le rire, pour moi c’est vital, pour certains c’est secondaire, moi, c’est VITAL similaire au soleil, à l’amour (LOL) aux amis (LOL) aux gens gentils ( JPP) voilà rire c’est ça.

En clair, si je devais vous faire un résumé plus basé sur du développement perso, plus psycho, plus philo bref réfléchie quoi, qu’à essayer d’être comique. Ce serait le suivant : nous souhaitons toutes et tous être heureux, alors on va chercher ce fichu bonheur à travers tous les moyens pour y arriver, par du matériel dérisoire, des sorties, des voyages, comme de la fantaisie. Mais si nous regardons de plus près, la rigolade dans tout ça… Elle serait peut-être solution à nos tracas non ? (Je dis ça, je dis rien.)

On se perd, on se cherche, on se questionne, on essaie d’acheter le bonheur, mais nous avons perdu sa valeur, car l’homme ne rigole plus. Oui…beaucoup ici je le sais, vous êtes comme moi, je suis comme vous, la grisaille prend le dessus mais nous misons beaucoup sur la prochaine escapade tant sentimentale, qu’amicale, que sur l’argent économisé pour mieux le dépenser afin de voyager pour mieux oublier ce qui ne va pas au fond de soi. (le cercle infernal quoi)

Vu sous cet angle-là, je vous avoue qu’il semblerait que je peine à vous dessiner des sourires comme vous éclaircir ce début de semaine à travers le soleil que je suis. Mais figurez-vous que je ne suis que le miroir de ce que vous êtes aussi, car nous sommes tous différents mais identiques à la fois. Oui, oui, nous sommes humains (pour la plupart d’entre nous LOL encore) alors nous devrions fonctionner plus ou moins de la même manière, c’est-à-dire à travers le rire.

De cette manière-là je vous avoue que je ressemble plus à un clown triste, qu’à un sacré bout en train prête à la bidonnerie sur vannes pourries, mais ce que j’essaie de vous dire, c’est de vous ouvrir les yeux afin de vous montrer quelle serait notre vie si nous pourrions rire plus intensément, à foison, sans raison, plus souvent, rire communément, dans le métro, au boulot, à dos de chameau, à la caisse du supermarché, où l’on pourrait s’entraider au lieu de râler de l’heure qu’il est parce que nous sommes pressés et que rien n’avance comme notre intolérance face à l’être humain devenu si égoïste en ne pensant qu’à son propre chemin.

Exemple, je vis à présent à Paris depuis septembre de l’année passée, tout est plus ou moins similaire à ce que j’ai connu, les gens sont tout aussi cons, individualistes, aigris, mais tristes aussi. J’ai ce souvenir il y a 2 semaines sur la ligne 2, une femme regardait mes cheveux et a commencé à me parler en me disant qu’ils étaient très beaux et que je pourrais être modèle photo, comme faire de la publicité pour des marques de shampoing et autre produits capillaires car ils sont beaux, vraiment très beaux oui, et ils sentent bon aussi, et ils sont magiques. (je suis une princesse et je me valorise.)

Bref, elle m’a raconté en 3 min une anecdote concernant « le reste » de sa crinière qui m’a fait pouffer de rire comme dessiner un incroyable sourire mais aussi créé un souvenir car c’est elle que je vous raconte aujourd’hui à travers cette rencontre farfelue, similaire à son propre fouillis capillaire, c’est quelque chose qui m’a fortement amusé, comme les gens un peu coincés qui m’entouraient lors de ce voyage de l’enfer dans le wagon de la ligne 2 entre sueur et manque d’éducation, sauf qu’à travers cette bien bonne dame un peu chauve, elle  m’aura non seulement permis de rire aux éclats, mais aussi de me sentir légère, ( j’avais déjà la chance de rire et de voir que moi, j’avais des cheveux) pardon, c’est vrai, la pauvre, ce petit moment de joie qui aura probablement duré mais pas assez,  jusqu’à la sortie de la bouche de métro où j’ai pu croiser d’autres gens avec des gueules d’enterrement. (Chiant)

Bref, en gros, elle m’a fait ma journée, car j’avais besoin de ça, rire, rire encore, il s’agissait de l’unique personne prête à s’ouvrir aux autres afin d’instaurer un dialogue avec une totale inconnue (ici moi) afin de me procurer un simple sourire à travers un compliment et une histoire tordue comme tordante la concernant. Honnêtement, qui fait ça aujourd’hui ? Personne. Triste, très triste, vraiment.

Ouvrons-nous aux autres bon sang ! Merde ! Plus personne ne se regarde, plus personne ne s’ouvre aux autres, chacun sa place, chacun ses écouteurs, chacun son appli, et chacun reste égoïste, individualiste, plus un sourire, plus rien, que dal, métro, bus, boulot, finito, rien mais rien, voici donc l’être humain. Dommage BIS.

Autre chose, depuis ces 3 derniers jours ma météo personnelle est maussade, certes le soleil ne peut pas toujours briller, au fond de nous un peu, peut-être et comme je le répète, probablement bien caché dans les cœurs comme les esprits, mais quand la vie n’en a pas décidé, c’est plutôt mal barré pour compter sur les quelques rayons de chaleur pour le reste de votre journée.

Alors, moi petit être de génie que je suis, HAHA, je me suis demandée pourquoi ? Pourquoi je ne ris pas, hein pourquoi et encore une fois s’il vous plaît ? Moi qui pourtant n’aime que ça, rire, aussi fort que le chocolat, et les Kiris goûter. (J’ai 32 ans, je sais ça va) Que faire ? Comment procéder à la quête de ce dernier. J’ai réfléchi, je suis même arrivé au stade (Et j’en ai honte) de regarder sur Google comment rire plus ? Alors, attention ! Je vous annonce que tout n’est pas perdu, Eh oui ! Il existerait une multitude de moyens pour rire plus, mieux, et au quotidien. (Entourez-vous de gens sympas, faire l’amour avec quelqu’un de drôle et souvent, allez courir, souriez à des inconnus, au passage le sourire test à l’inconnu ce n’est pas toujours la meilleure des idées, on appelle cela un ex aujourd’hui et puis je ne voyais pas très clair dans cette boite de nuit, bref) Bullshit, basta, basta.

Personnellement j’ai envie de vous dire faux, zéro, en gros, je pourrai vous dire avec beaucoup plus de sérieux, de commencer par regarder, étudier même autour de vous, pourquoi vous êtes triste qu’est-ce qui vous entoure, qu’est-ce qui est de trop, qu’est-ce qui n’est pas, qu’est-ce qui vous rend joie, qu’est-ce qui vous l’enlève. L’homme ? La femme ? La relation amoureuse ? Le manque de celle-ci ? Le travail ? Les gosses ? (Misère, pardon.) La famille ? L’ennui ? Vous ?

Ahhhh…. Et si (je ne sais pas hein) c’était soi-même le problème, celui d’accepter ce qui ne va pas pour en être si triste de vous à moi. On se conforte souvent dans ce beau manteau de faucheuse de la mort noirâtre, le changement est difficile, changer sa vie est difficile, l’accepter, accepter d’aller mieux, d’aller bien aussi, tout est difficile mes petits poussins. Excuse ! Paraisse ! Arrêtons voyons !

Le temps presse en effet, mais il n’est jamais trop tard pour se relever, rions ensemble de tout ce qui ne va pas et acceptons de former ENSEMBLE le « Vivre ensemble du rire » ou « Le : Vie de merde améliorée pour les nuls »

Pour cela, je vais instaurer les règles, nous avons le droit de rire comme de pleurer uniquement de joie et des peines en secret parce que je serai là pour vous aider à vous relever. Si moi j’y parviens, alors vous aussi, et vous savez pourquoi ? Parce que malgré mon (jeune âge) Hahaha, on se bidonne, je vis beaucoup, et comme vous ! Nous vivons des cadeaux, des fardeaux, nous vivons du bon comme du mauvais et parfois, il est difficile de se relever.

A l’instant même où je vous parle, je dois vous confier que j’accepte d’être triste, c’est OK, mais plus malheureuse, j’ai le droit, on a le droit, nous avons le droit, de nous laisser traverser par nos émotions (comme dirait ma psy) cependant… Il serait judicieux, très même, de faire de cette tristesse tant un apprentissage, mais aussi l’essorage du trop-plein d’eau que certains peuvent comporter afin de laisser apparaître la joie, la gaieté de ce qui nous attend de mieux ! De tout ce que nous méritons bordel !

En clair, je pense que si nous sommes de « véritables » êtres humains, nous sommes capables chacun d’entre nous, à chaque niveau, d’accepter d’aller mieux et de sourire à ce qui est, mais également à ce qui sera demain.

Il est grand temps de se préparer chacun à notre tour, à cet Hunger Games du soutien, de la compassion, afin de capturer la gaieté et d’éradiquer cette satanée tristesse que beaucoup tente de nous infliger.

Plus sérieusement encore, je suis censée vous écrire tous les mercredis du moins, deux fois par mois les mercredis, afin de non seulement d’amuser la galerie par mes quelques tracas, mes quelques bobos, mais également à travers ma maladresse légendaire. Je suis gauche mais plutôt jolie (du moins, il parait, pour les jalouses) un autre sujet sur lequel il serait bon d’aborder. Cependant, je vous rassure Mesdames, je suis gauche, je suis sacrément maladroite, mais je regarde dans la bonne direction afin de prendre le pas sur cette P****N de vie que nous méritons.

Il va de soi, que lorsque l’on me lit en citation, en poésie, mais aussi en story, je ne vous raconte pas la meilleure partie de ma vie, nous ne sommes non plus sûr du mort de rire, ou du pétédéerre, non, nada, niet, rien de tout ça. J’aime hurler la vérité. C’est tout moi, c’est comme ça.

Cependant, l’écriture quant à elle, m’apporte beaucoup, elle m’accompagne, elle me conforte, elle me permet d’exprimer, d’essorer l’éponge souillée comprenant bien trop d’injustice, mais aussi d’erreurs majeures qu’a comporté mon cœur. Alors je vous conseille de faire ce qui est bon pour vous et de penser à deux fois à ce qui vous bloque, car le rire, c’est précieux, c’est contagieux, alors faite le ménage de votre vie et riez de celle ci.

Je n’ai pas la baguette magique, mais n’oubliez pas de vous écouter, je ne pense pas que l’on soit ici sur terre pour pleurer, alors allez-y, mangez des carambars, le sucre instantané, l’âme d’enfant à jamais et pour la blague, on pourrait malgré tout s’en passer. N’hésitez pas à rire de votre passé, de ceux qui vous ont blessé, rire est la plus belle des revanches, la meilleure tranche du gâteau de cette vie et pour rappel, je souffle dans 7 jours ma 33eme bougie. (l’âge du Christ Maman je sais )

Bref, changez votre quotidien, stoppez les infos, la TV, les cons et lisez-moi par ici rien que pour rire, et sur IG rien que pour les larmes ):) Clown triste on a dit.

Attendez !! Ecoutez ça !

Qu’est-ce qu’un homme intelligent en Belgique ?

Un touriste.

(Oh, ça va… hein, j’ai le droit, mon ex était Belge, était oui… Je possède encore et peut-être le manteau de la faucheuse dans mon placard.)

Je vous ai dit, je suis drôle 🙂

Bisous.

BFF

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